Corpus Jérôme Paturot à la recherche d'une position sociale

2-XXVII : Le coup de grâce. — Le jeu de la bourse.

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XXVII LE COUP DE GRÂCE. — LE JEU DE LA BOURSE.

Un embarras financier ressemble à une marche dans les sables mouvants ou sur un terrain de tourbières : les efforts que l’on fait pour s’en dégager ne servent quà empirer la situation et accélérer la catastrophe. Pour me tirer d’un mauvais pas, j'avais obtenu 500,000fr. au prix de 57,000 fr. d’agio ou de frais pour la première année. Pour parer au reste de mon découvert, il me fallut emprunter 600,000 autres francs dans les mêmes conditions, engager mes immeubles jusqu’à la limite de leur valeur, aliéner tout ce que j’avais de clair et de disponible. Je parvins ainsi à éteindre mes engagements en circulation, à la charge néanmoins de contracter des engagements nouveaux, plus lourds et plus onéreux. Dans les affaires, on croit avoir tout gagné quand on a gagné du temps : c’est l’un des symptômes de cette maladie, que de vivre d’illusions jusqu’au bout, et de se bercer de rêves d’avenir quand on a le pied dans la tombe. Je venais de me créer pour plus de 100,000 fr. d’obligations annuelles contre 25,000 fr. de revenus immobiliers, et je me croyais sauvé. Ce vertige est commun : l’homme qui se noie se rattacherait à une tige d’herbe.

Notre seul espoir était dans la régénération du commerce de détail. Ma femme se montrait héroïque : elle avait repris le harnais avec une ardeur et une énergie incomparables ; elle ne quittait plus le magasin, y entrait la première, en sortait la dernière. Nous avions opéré notre déménagement et par conséquent troublé les habitudes de la clientèle. Malvina chercha à y suppléer par des circulaires, par des offres de service à domicile. La devanture du magasin et les boiseries extérieures, où l’art chevelu s’épanouissait, parurent choquer quelques-uns des habitués de la maison. Malvina fit disparaître ce pastiche du mauvais goût et cet étalage de charlatanisme archéologique. Elle avait à un haut degré le sentiment de ce qui sied et de ce qui convient : ce sentiment, qu’un mauvais génie avait obscurci, reparaissait dans toute sa force. Quelquefois je la voyais se passer la main sur le front comme pour secouer un mauvais rêve ; elle en était à comprendre comment elle avait pu s’abandonner au tourbillon qui nous avait emportés, dormir sur un abîme, et se réveiller avec la misère en perspective. Pour elle, la privation n’était rien ; elle l’avait eue pour compagne dans son enfance et dans sa jeunesse ; mais l'idée que ses enfants, riches et heureux hier, pouvaient demain manquer du nécessaire, la navrait et lui arrachait des larmes. Elle s’accusait et semblait chercher dans un travail forcé une diversion à sa douleur. Jamais la tendresse d’une mère ne se montra plus ingénieuse ni plus active.

Hélas ! rien ne sauve les empires destinés à périr. Les grandeurs grecques et romaines se sont éclipsées au jour fixé par le sort ; rien n’a pu reculer cette chute, ni les conseils de quelques philosophes, ni la vertu de quelques empereurs. L’étoile des Paturot était destinée à disparaître de l’horizon de la bonneterie ; le dévouement de ma femme ne pouvait pas arrêter ce déclin. Dans les heures d’agonie du commerce de détail, il y eut, grâce à elle, des lueurs inespérées, des retours de vitalité extraordinaires. Plus d’une fois le moribond parut s’animer sous cette main puissante et féconde en ressources ; mais les plaies d’argent reprenaient bientôt le dessus, et amenaient d’épouvantables rechutes. La maison Paturot appartenait à l’escompte corps et âme, à l’escompte, c’est-à-dire, à l’usure plus ou moins déguisée.

Or l’escompte s’aggrave toujours des misères qu’il engendre, et se montre d’autant plus exigeant qu’il a plus obtenu : plus il a tiré de sang et de substance, plus il en demande ; il veut des garanties contre le mal qu’il a fait. C’est là son caractère et son titre : quand il est entré dans une maison, il n'en sort que le crêpe au chapeau, et après l'avoir clouée dans le cercueil.

Malgré mon imprévoyance, je pressentais ce résultat, et chaque jour l’espoir d’une liquidation heureuse s'affaiblissait en moi. J’étais à bout d'expédients; je ne savais plus comment satisfaire la légion de vampires qui m’entourait. Personne d’ailleurs à qui se confier : Malvina était toute à sa besogne ; elle y éteignait son chagrin. Moi, je ne savais où aller ni que faire. Je bâtissais des plans de réformes et d’économies que je ne réalisais pas. Telle est la condition des industriels, que, même avec la conscience qu’ils courent à leur perte, ils ne peuvent pas se réduire ostensiblement. Toute mesure de ce genre équivaut à une déclaration de gêne ; et l'on aime mieux être foudroyé que mourir à petit feu. Que de fois même, pour tromper les envieux, ne choisit-on pas l’heure d'un embarras intérieur pour se livrer à une augmentation de dépenses ! Je ne fis pas ce calcul, mais je n’osai pas affronter l'épreuve d'une réforme décisive. J'étais en présence de l’ennemi ; il fallait faire bonne contenance.

Pour obéir à madame Paturot, j’avais signifié à Oscar une espèce de congé ; il avait repris son ancien atelier et ne nous avait pas suivis dans notre nouvelle demeure. Quoique nos relations ne fussent pas complètement rompues, il y avait du froid entre nous. Il venait de temps en temps au magasin, où Malvina recevait désormais ses visites. Je soupçonnais le peintre ordinaire de Sa Majesté de se tenir volontairement à l'écart d’amis qui marchaient à leur ruine. La maison était devenue plus triste, et ma caisse, hélas ! moins secourable. Quoi qu'il en soit, je me prenais souvent à regretter cette demi-rupture. Faut-il le dire ? Oscar me manquait. Rien ne fait plus de vide dans l'existence d’un homme que la disparition soudaine d’un visage qu’il a l'habitude de voir. On le cherche longtemps autour de soi : il semble que l’on a perdu quelque chose. Au milieu des inquiétudes qui venaient m'assaillir, il me semblait qu’un confident m’était devenu nécessaire, et qu’une douleur partagée est de moitié moins lourde. Je résistai quelque temps à cette idée : un jour enfin elle me vainquit. Sans rien dire à madame Paturot, je me rendis au nouvel atelier d’Oscar.

Il était en habit de travail et achevait un paysage accompagné d’une fontaine de Jouvence. Dans la disposition où j’étais, je trouvai que les nymphes de cette peinture mythologique étaient moins vertes que de coutume ; il y avait progrès. À peine Oscar m’eut-il aperçu, qu’il accourut vers moi avec sa gaieté et sa familiarité ordinaires. Il alla au-devant de mes excuses, et détourna la conversation vers ce qui pouvait m’intéresser : on eût dit qu’il comprenait l’état de mon âme et s’y associait. Cette attention me toucha et m’entraîna dans une confidence complète. Quand j’eus achevé la triste histoire de mes embarras financiers, Oscar me regarda fixement pendant quelques minutes, et avec une gravité que je ne lui avais jamais vue :

« Jérôme, me dit-il, tu n’es qu’un enfant. Tu as encore un certain crédit commercial et tu es député, deux moyens infaillibles pour faire et défaire, dévorer et recommencer dix fortunes, et tu n’en uses pas.
— Je voudrais t’y voir, Oscar !
— Moi ! Jérôme ; donne-moi seulement vingt-quatre heures de députation, et je vous fais tous rouler sur l’or, les diamants et les topazes ! Pauvre garçon, tu ne trouverais pas de l’eau dans la mer ! Un député dans l’embarras ! c’est fabuleux.
— Ce ne serait pas le premier, Oscar. Voyons, ne battons pas la campagne. Que puis-je espérer comme député ? une place : mets-la de dix, quinze, vingt mille francs, c’est énorme ; eh bien, cela ne me sauverait pas.
— Une place ! enfant, une place ! laisse donc ces misères aux procureurs du roi. Jérôme, ajouta Oscar avec une certaine solennité, que ce que je vais te dire demeure entre nous. Tu le jures, n’est-ce pas ?
— Soit, je le jure.
— Connais-tu, Jérôme, un instrument ingénieux que le vulgaire désigne sous le nom de télégraphe ?
— Sans doute.
— Eh bien, représentant du peuple, il y a des millions au bout des ficelles de ce mécanisme. Je ne te dis que ça ; j’en ai même trop dit. Le télégraphe pourrait me faire un procès en diffamation : c est un drôle capable de tout.
— Mais encore, Oscar.
— Jérôme, je veux rester étranger à la politique : je tiens à ma tête, vu que c’est la seule dont je puisse disposer. Seulement, je te le répète, mets-toi bien avec le télégraphe : il y a de l’avantage à être dans son intimité.
— Comment cela, Oscar ?
— Ah ! comment ! Voilà que tu veux me compromettre ! Mon cher, j'ai une situation à ménager : le directeur des beaux-arts me promet deux cent soixante et quinze portraits de Sa Majesté pour autant de communes de France.
— Mon Dieu ! tu peux compter sur ma discrétion.
— Eh bien, Jérôme, écoute. Il existe, dans le deuxième arrondissement de Paris, un monument grec que l’on nomme la Bourse. Le télégraphe et la Bourse, la Bourse et le télégraphe, combine ces deux mots-là, et tu m’en diras des nouvelles.
— Tu crois ?
— Chut ! Oui, je crois ; mais tiens-toi sur tes gardes. Use du télégraphe, si tu le peux, mais surveille-le : c’est un intrigant. »

La perspective que me faisait entrevoir Oscar était nouvelle pour moi ; elle me frappa. Le jeu de la Bourse, l’agiotage sur les fonds publics pouvaient en effet me conduire à un retour de fortune. Il suffisait pour cela de bien calculer les chances et de prévoir les résultats des événements. Comme député, je pouvais être instruit de beaucoup de choses et obtenir, dans la primeur, une foule de renseignements précieux. Je sortis de chez Oscar, possédé de cette idée ; la fièvre aléatoire s’était allumée en moi. Vaguement je savais déjà ce que sont les yeux de la Bourse, et comment les cent mille francs s’y multiplient, au gré de diverses fictions. Pour aborder les opérations les plus vastes, il me suffisait de déposer une certaine somme à titre de couverture. Cette somme devait répondre des différences, c’est-à-dire, des pertes essuyées. Je me rendis donc chez un agent de change, l’un des plus actifs et des plus hardis de la compagnie. Son logement était celui d’un prince ; on ne pouvait rien voir de plus somptueux que son salon, de plus riche que son cabinet. Mon titre de député me valut le plus gracieux accueil ; il n’exigea que dix mille francs de couverture, et il fut convenu que nous commencerions les opérations le jour même. L’agent de change demanda comme faveur et offrit comme garantie de s'y intéresser pour moitié.

Je ne pouvais pas être, dans les jeux sur les fonds publics, un spéculateur ordinaire ; il m’était impossible, dans ma position, d’aller faire le pied de grue le matin sur le perron de Tortoni, de souffler dans mes doigts l’hiver, de gagner un coup de soleil l’été ; je ne pouvais pas davantage paraître dans la salle de la Bourse, suivre une opération au milieu des mille glapissements qui s’y font entendre, et devenir un habitué du lieu. Il y avait pour moi une certaine dignité, pour mon titre une certaine réserve à garder. À peine m’était-il loisible de suivre de loin les fluctuations du 5 et du 3, d’acheter ou de vendre à prime, d’arranger mes reports, enfin de diriger mes opérations à distance. Pour me rapprocher du centre de ce mouvement aléatoire, j’allais chaque matin déjeuner chez Tortoni, et à l’heure de la bourse, j’entrais dans l’un des cafés voisins du temple de l’agio. C'était ainsi que je parvenais à me mettre en communication plus fréquente avec mon agent de change, et à lui faire passer quelques renseignements. Quant au reste, je me trouvais entièrement à sa merci.

Depuis que des nuages avaient assombri ma situation financière, je m’étais montré fort rarement à la Chambre, et j’y portais le sentiment d’un malaise indéfinissable. Quand il fut bien entré dans mon esprit que le seul moyen de sauver mon nom d'une tache, et ma famille du besoin, était de me lancer hardiment dans les spéculations de la Bourse, je surmontai mes faiblesses, je vainquis mes répugnances. Il me fut aisé de me replacer, au moyen d’une des mille crises qui modifient le gouvernement parlementaire, dans le giron de la majorité, et pour y obtenir l’oubli du passé, je prodiguai les témoignages de zèle. Mes habitudes reçurent en outre une profonde modification. Moi, si indifférent à tout, si peu curieux, j’étais devenu le questionneur le plus résolu, le plus implacable de la Chambre : j’étais à l’affût des nouvelles et j’en cherchais partout. Deux commissionnaires marchaient toujours sur mes pas, et aussitôt que j’avais recueilli quelque bruit, j’envoyais à mon agent de change, quelque part qu’il se trouvât, des bulletins écrits au crayon. Sous un prétexte ou sous un autre, j’étais tous les matins dans l’antichambre d’un ministre, afin d’avoir la primeur des nouvelles que portait le courrier ou que le télégraphe annonçait. J’étais parvenu à m’initier aux moindres particularités du travail de dépouillement ; je savais où arrivaient les notes conlidentielles et quels bureaux les déchiffraient. Enfin, je connaissais à fond la manutention administrative, science compliquée et variable, qui exige une grande pratique.

Pendant les quatre premiers mois, nos opérations furent heureuses. Cinq ou six petites nouvelles que je transmis à propos me firent réaliser, pour ma part, cent dix mille francs de différence. L'agent de change était ravi d’avoir un associé aussi bien informé, et qui lui permettait de se diriger d'une manière à peu près sûre. Le succès l’enhardit ; il me proposa de doubler nos opérations. C’était m'offrir ce que j’allais lui demander. Une question très-grave agitait alors l’Europe : on parlait de bruits de guerre, de rupture prochaine. Les notes échangées entre les cabinets devenaient chaque jour plus menaçantes. Nous étions à la baisse, mon agent de change et moi, sans cependant y marcher avec une grande hardiesse. Il était de notoriété publique que le banquier qui règne sur les emprunts allait frapper un coup à la hausse, et la prudence conseillait de se tenir sur la défensive. La rente nous donnait raison cependant ; chaque jour elle fermait avec vingt et jusqu'à trente centimes de dépression. Mes bénéfices s’augmentaient à vue d'œil, et je croyais que l'étoile des Paturot allait reprendre toute la splendeur d'autrefois.

Une circonstance particulière vint encore relever ma confiance et me faire croire à un bel avenir. Un matin, au plus fort des incertitudes de la politique, j’allai voir le ministre influent, celui qui conduisait alors les affaires. Il était dans sa chambre à coucher ; mais j’avais pris des habitudes de familiarité qui m’en permettaient l’accès. Le ministre achevait de se raser de ses mains ; il était ce jour-là d’une gaieté folle. Je m’assis près d'une petite table pendant qu’il terminait sa toilette. Un papier se trouvait là devant moi ; machinalement j'y jetai les yeux. O hasard inespéré ! c’était une dépêche télégraphique toute fraîche, à ce qu’il me parut. À cet aspect, le cœur me battit avec une violence telle, que je crus qu’il allait se rompre ; un nuage passa devant mes regards ; de quelques minutes, il me fut impossible de rien déchiffrer. Enfin, le sang-froid me revint, et je parvins à lire la dépêche ; elle était décisive : on avait tiré le canon. Le canon, c’était ma fortune. Après quelques mots de conversation banale, je pris congé du ministre, et me rendis à Tortoni. Mon agent de change s’y trouvait ; je le pris à part ; nous convînmes de nos faits ; il fut décidé que nous opérerions sur des masses.

En effet, nous vendîmes tant qu’il se présenta des acheteurs. Cette hardiesse à offrir, toujours offrir, fit une sensation extraordinaire. Nous parvînmes à faire reculer les haussiers ; en moins d’une heure, il y eut deux francs de baisse. La phalange de Tortoni ne savait à quoi attribuer cette témérité. Dans l’état des événements politiques, cette manière d'opérer ne pouvait se justifier que par une nouvelle décisive arrivée le matin même. La Bourse y comptait ; on croyait la voir affichée ; moi-même j'étais convaincu que le gouvernement ferait cette communication. Tortoni avait terminé à deux francs vingt centimes de baisse ; la Bourse s’ouvrit dans les mêmes termes. Cependant rien n'avait percé, les renseignements recueillis à droite et à gauche, dans les couloirs de la Chambre des députés comme dans les ministères, tendaient, au contraire, à prouver que le mouvement dans les fonds publics était le résultat d’une panique que rien ne justifiait. Hélas ! tout cela provenait d'un malentendu. La dépêche télégraphique, oubliée sur la table du ministre, avait plusieurs années de date : ce n’était qu’un chiffon de papier égaré ! La Bourse se remit, et, à la baisse du matin, elle répondit par une hausse du double. Le colosse financier intervint et enleva la rente. J’avais opéré sur des sommes considérables, j'étais ruiné, et mon agent de change en recevait une rude atteinte. Il n’y résista qu’un mois, et gagna, au bout de ce temps, la Belgique pour des raisons de santé.

Ce que ma négligence commerciale.avait commencé, l’agiotage l’acheva. Aussi m’en est-il resté contre lui une haine implacable. S il existe, c’est en violation de la loi ; si des agents de change en sont les intermédiaires, c’est au mépris de leurs devoirs et en bravant les peines les plus graves. On n’a, en effet, qu’à ouvrir le Code pénal : voici ce qu’on y lit :

« Art. 505. Les agents de change ou courtiers qui auront fait faillite seront punis de la peine des travaux forcés.

« Art. 421. Les paris qui auront été faits sur la hausse ou sur la baisse des effets publics seront punis des peines portées en l’article 409 (de 500 à 10,000 fr. d’amende, d’un mois à un an de prison).

« Art. 422. Sera réputé pari de ce genre toute convention de livrer ou de vendre des effets publics qui ne seront pas prouvés par le vendeur avoir existé à sa disposition au temps de la convention, ou avoir dû s’y trouver au temps de la livraison. »

Ainsi voilà un agent de change qui était devenu mon associé, et qui avait encouru la peine des travaux forcés. Deux mois après son départ, il arrangea son affaire et conserva une jolie situation de fortune. Moi, qui n’étais que son complice, je fus puni d’une manière plus sévère. Mais, en oubliant même ce qui me concerne, n’est-il pas étrange qu’il existe une corporation puissante, par qui la loi est regardée comme non avenue ? Quand on dit en France : Il n’y a pas de privilège devant la loi, on oublie les agents de change.


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